Sur le blog de Nicolas Sarkozy (www.elysee.fr), si on fait une recherche à partir de mots, on trouve à ce jour 1276 occurrences pour le mot "victime(s)". Par comparaison, on trouve 968 occurrences pour le mot "chômage".
L'exibition d'un intérêt particulier pour les "victimes" se retrouve chez M Sarkozy dès le temps où il était ministre de l'Intérieur sous Villepin (2005-2007). On pourra notamment lire sur le sujet les observations de Serge Portelli, vice-Président au Tribunal de Grande Instance de Paris (et, en tant que membre du Syndicat de la Magistrature, assez critique envers M Sarkozy)
Par parenthèse, ces observations sont extraites d'un ouvrage, "Ruptures", qui dresse le bilan de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur. Il devait être publié par les éditions Michalon, et celles-ci ayant reculé en février 2007, quelques mois avant les élections présidentielles, Serge Portelli a fort pertinemment décidé en mars 2007 de publier son ouvrage en ligne.
M Sarkozy, à présent président, continue d'afficher une sollicitude spéciale envers les victimes.
Soit par ses propos, par exemple quand il a reçu début mars 2008 les associations et familles de victimes, quelques jours après la publication de la loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté et à la déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental. Il a notamment selon son porte-parole rappelé "qu'il voulait mettre les victimes au coeur de tout"
Soit par ses décisions, comme la création, par un décret ministériel de novembre 2007 , d'un juge délégué aux victimes, en fonction depuis le début de l'année 2008.
Je voudrais commenter ici deux faits divers récents, qui ont en commun de mettre en cause le milieu hospitalier, et les dérives auxquelles ils ont donné lieu : la mort d'un enfant de 3 ans dans un hôpital parisien par erreur de produit perfusé il y a 4 jours, et le meurtre d'un jeune homme par un patient schizophrène près de Grenoble le mois dernier. Inutile de préciser que le terme "fait divers" ne diminue en rien le caractère dramatique de ces événements pour les personnes concernées et leur entourage.
La mort d'un enfant de 3 ans, à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, le 24 décembre
Rappel des faits
Cet enfant prénommé Ilyès, hospitalisé pour une angine compliquée, est mort semble-t-il suite à une perfusion de chlorure de magnésium à la place de sérum glucosé. Le chlorure de magnésium n'est pas un produit dangereux aux doses habituellement utilisées, mais il est toxique à fortes doses.
L'infirmière qui a administré le mauvais produit a été placée en garde à vue, deux heures après la mort du petit, par la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne (BRDP), organe de la Direction de la Police Judiciaire de la Préfecture de Police de Paris. La garde à vue à été renouvelée au bout de 24h (donc avec autorisation explicite du Parquet).
Le 26 décembre, l'infirmière a été déférée dans l'après-midi au pôle santé publique du tribunal de Paris pour y être présentée à une juge d'instruction spécialisée. Elle y a été mise en examen pour "homicide involontaire" et placée sous contrôle judiciaire avec interdiction provisoire d'exercer, avant d'être remise en liberté.
Une mise en examen peut se concevoir dans ces circonstances. Mais la garde à vue, quant à elle, est tout simplement scandaleuse, a fortiori puisque cette infirmière a d'emblée reconnu l'erreur. L'article 63 du code de procédure pénale précise qu'un officier de police judiciaire peut décider d'une garde à vue "pour les nécessités de l'enquête". En quoi la garde à vue et sa prolongation était-elle nécessaires dans le cadre d'un dysfonctionnement hospitalier, quelque tragiques qu'aient été ses conséquences ? De nombreuses voix, dans le monde de la santé comme dans le monde politique, se sont élevées jeudi et vendredi contre cette garde à vue.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, n'a rien trouvé de mieux que de déclarer le 25 décembre que la garde à vue "est une procédure normale en ces circonstances", qui plus alors qu'elle était en visite dans un autre hôpital parisien. On peut l'entendre déclarer, dans un interview (cf 35:45) diffusé le 26, que "La garde à vue est [...] destinée à faire toute la lumière", "nous le devons aux parents qui sont sous le choc d'un chagrin épouvantable" (elle croit bon d'ajouter "nous le devons aussi au personnel").
Quand le Figaro demande à Mme Bachelot ce qu'elle pense des nombreuses protestations contre la GAV, celle-ci botte en touche "Il ne me revient pas de commenter une procédure judiciaire", et se gargarise avec le "drame" (terme 4 fois utilisé dans ce court interview) et "la douleur d'un père et d'une famille qui hurlent leur chagrin", ce qui, même si ces termes sont vrais, n'est pas ce qu'on attend d'un ministre de la Santé.
A côté de l'erreur (pour autant que l'on sache) de produit de perfusion, il y a eu d'après le père de l'enfant un manque de réactivité de l'équipe soignante, qui lui a dit de ne pas s'affoler pour une simple somnolence de son enfant.
Il est vrai que les soignants développent avec le temps une certaine "distance", pour ne pas dire un distance certaine, vis à vis des angoisses de l'entourage du patient. Pour inévitable que soit cette distance, les soignants doivent en reconnaître l'existence, et probablement mettre en place des stratégies pour ne pas la laisser prendre une rigidité excessive.
Les déplorations itératives de Mme Bachelot-Narquin sur le "drame" que vit la famille du petit garçon, curieusement, ne se sont accompagnées d'aucune mesure concrète de soutien à cette famille. Cherchez l'erreur.
Au-delà des déclarations lapidaires, des justifications empêtrées, et des contradictions de la ministresse de la Santé, on ne peut que s'inquiéter, sous le gouvernement actuel, de l'exploitation immédiate de tout fait divers (ce terme n'enlève rien, répétons-le, au caractère tragique de l'événement) pour désigner un ou quelques coupables à la vindicte administrative, policière, judiciaire et médiatique.
Ce n'est pas par hasard que la BRDP et le Parquet ont pris cette initiative ubuesque et sans précédent de garde à vue d'un personnel soignant dans de telles circonstances.
Ceci s'inscrit évidemment dans la préoccupation exhibée du président de la République envers les "victimes".
D'un point de vue quantitatif, Serge Portelli constatait dans l'ouvrage sus-cité une explosion des gardes à vue depuis 2002, année du premier passage de Nicolas Sarkozy place Beauvau, sous Raffarin.
En tout cas chaque citoyen est désormais un coupable en puissance.
Le meurtre d'un jeune homme par un patient schizophrène, à Grenoble, le 12 novembre dernier
Rappel des faits
Le 12 novembre dernier, un patient schizophrène de 56 ans en hospitalisation d'office (hospitalisation sous contrainte décidée par la préfecture) à l'hôpital de Saint Egrève près de Grenoble, avait fugué alors qu'il effectuait une promenade dans le parc de l'établissement, où il avait accès libre (comme beaucoup de patients stabilisés). Il s'était rendu à Grenoble, avait acheté un couteau, et avait poignardé un passant, un étudiant de 26 ans qui devait décéder dans la soirée. Le patient avait été interpellé sur les lieux de l'agression peu après celle-ci, avait déclaré avoir choisi sa victime au hasard, et ne pas avoir d'explication à son geste sinon des voix qui le commandaient. Il avait réintégré l'hôpital de Saint-Egrève et été placé en isolement.
D'après les informations communiquées à la presse, il avait dans le passé commis trois agressions du même type qui s'étaient soldées chaque fois par son placement d'office en hôpital psychiatrique. En 1989, il avait poignardé dans le ventre un clochard à Grenoble, en 1995 un autre passant dans la ville après s'être échappé de l'hôpital, puis en 2006 un résident d'une maison de retraite.
Il était hospitalisé à Saint-Egrève depuis mai 2006, à la suite de la dernière agression. Le médecin chef avait précisé que rien ne permettait de penser dans son évolution qu'il pouvait passer à nouveau à l'acte. Outre les sorties autorisées par l'hôpital dans le parc, le patient bénéficiait, depuis février 2008, de sorties d'essai hebdomadaires.
Quatre jours après le meurtre, le directeur de l'hôpital de Saint-Égrève avait été suspendu de ses fonctions par le Centre National de Gestion, organe chargé de la gestion des personnels de direction (et des praticiens) sous la tutelle du ministère de la Santé. Cette suspension avait été jugée tellement absurde et injuste, qu'elle avait réussi la prouesse de mobiliser l'ensemble du personnel et des syndicats de l'établissement pour soutenir le directeur.
Le lendemain du meurtre, le 13 novembre, Nicolas Sarkozy, toujours à l'affût du fait divers sanglant pour montrer à l'électeur qu'il veille personnellement sur sa sécurité, demandait aux ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé de lancer une réforme de l'hospitalisation psychiatrique !...
Et le 2 décembre, lors d'un discours à l'hôpital d'Anthony, il annonçait un chapelet de mesures visant à encadrer les malades mentaux potentiellement dangereux.
Avec cette assurance démesurée qui le caractérise, notre hyperprésident s'était pour commencer fendu d'un diagnostic criminologique rétrospectif "Voilà une personne éminemment dangereuse qui bénéficiait pourtant de deux sorties d’essai par semaine ! Et j’entends dire que rien n’indiquait que cette personne pouvait à nouveau passer à l’acte, que rien n’avait été fait pour renforcer sa surveillance ?".
En rappelant un peu plus tard pour ceux qui l'ignoraient encore : "Je dois répondre à l’interrogation des familles des victimes que je reçois."
Plus loin, à propos de l'hospitalisation d'office, M Sarkozy semblait pris d'un accès de lucidité : "J’ai bien conscience que ce sont des sujets qu’il n’est pas raisonnable pour un Président de la République d’évoquer", mais enchaînait rapidement : "Le drame de Grenoble ne doit pas se reproduire."
Et il martèlera dans sa conclusion : "des gens dangereux dans la rue, c’est un scandale".
Les mesures annoncées sont les suivantes :
1) Sécurisation des établissements (30 millions d'euros) :
- mieux contrôler les entrées et les sorties des établissements ;
- mettre en place des dispositifs de géo-localisation avec alerte ;
- installer une unité fermée dans chaque établissement qui le nécessite, avec contrôle des entrées et sorties par systèmes de vidéosurveillance ;
- aménagement de 200 chambres d’isolement.
2) Création de quatre unités supplémentaires pour malades difficiles de quarante lits chacune (40 millions d'euros).
3) Réforme des procédures de l’hospitalisation d’office (HO).
- obligation de soins ambulatoires en milieu psychiatrique ;
- en cas de sortie d’essai ou définitive, nécessité de l'avis du psychiatre qui suit le patient, du cadre infirmier, et d'un psychiatre qui ne suit pas le patient ;
- engagement de la responsabilité des préfets lors des décisions de sortie.
L'alourdissement des procédures de sortie pour l'hospitalisation d'office sont de la pure poudre aux yeux (le risque zéro n'existe pas plus en psychiatrie qu'ailleurs). La désignation des Préfets, qui ne peuvent pas moufter face à l'exécutif, comme boucs émissaires/fusibles potentiels en chef, ne relève que de cette obsession de trouver des responsables pour tout (enfin, les Préfets ont choisi leur boulot). Ceci dit, sans apporter une réelle sécurité quelconque, cette mesure risque de rendre plus difficile les sorties d'HO, alors même que les services de psychiatrie manquent de place.
Les deux premières séries de mesures ne sont pas nécessairement malvenues. Mais elles devaient être tout simplement insérées dans un plan hospitalier, sans éclats, surtout sans déclarations héroïques du premier personnage de l'État. Car, une fois de plus, c'est une image désatreuse de la psychiatrie et des patients dont elle a charge qui est donnée. Les soignants s'appliquent en France depuis au moins un demi-siècle à déstigmatiser les représentations de la maladie mentale, et voilà que le président de la République en personne vient casser ce travail, déjà particulièrement ardu, en insistant avec de gros sabots sur la dangerosité et la sécurité.
L'image de la maladie mentale est notamment faussée dans le public pour une question de "perception du risque", concept notamment développé en matière environnementale mais pouvant être étudié dans tous les domaines. Il aborde les risques non pas tels qu'ils sont objectivement évalués, mais perçus par le public. L'un des spécialistes du sujet, Peter Sandman a notamment insisté sur les facteurs d'indignation ("outrage factors"), qui interviennent beaucoup à côté des dangers objectifs.
Les agressions graves de la part de patients schizophrènes sont, chacun en conviendra, infiniment moins fréquentes que les accidents de la circulation occasionnant blessures ou décès. Sur le plan de la responsabilité, un schizophrène en phase pathologique active, qui a perdu le contrôle de son esprit, n'est pas davantage "responsable" qu'un automobiliste qui a perdu le contrôle de son véhicule. Or, chacun accepte le risque qu'il encourt en prenant son véhicule. Cherchez l'erreur.
Les médias ne sont pas les derniers responsables de cette perception du risque sans queue ni tête. Au moment où j'écris ces lignes, on fait grand bruit autour d'un "schizophrène dangereux", en Hospitalisation d'Office, en fugue d'un hôpital de Marseille. "Un fou dangereux s'échappe de l'hôpital", titre La Provence façon XIXe siècle. Ce patient a des antécédents lourds : auteur de plusieurs actes de violence, il a tué en 2004 le compagnon de sa grand-mère à coups de hache (ah, la hache, ça aussi les journaleux aiment bien dans leurs gros titres, si seulement ça avait pu être une tronçonneuse). Personne ne contestera que ce meurtre était particulièrement choquant. Cependant, des patients avec des antécédents lourds qui fuguent, il y en a probablement tous les jours. Et, fort heureusement, il ne surgit en règle aucun nouveau comportement violent. Pourquoi cette agitation médiatique ? Parce que le malade mental dangereux est à la mode, et parce que la bavure hospitalière est tendance, vis à vis d'une clientèle de victimes potentielles.
Précisons par ailleurs que les patients schizophrènes, s'ils présentent statistiquement un risque d'être auteurs d'actes violents plus élevé que la population générale, présentent un risque d'être victimes d'agression encore plus élevé, et un risque de suicide encore beaucoup élevé. On n'a pas entendu notre hyperprésident s'exprimer à ce sujet...
D'autre part, si M Sarkozy s'intéresse tant à la sécurité en milieu hospitalier, il gagnerait à prendre conscience que la première garantie de sécurité vis à vis des patients traités en établissements de soins, ce sont des lits en nombre suffisants et du personnel en nombre suffisant.
Paut-être le sait-il, tant c'est évident. Mais voilà, ça coûterait plus de sous, et la priorité, pour un homme politique responsable, c'est la lutte contre le déficit budgétaire. C'est ainsi qu'il paraissait également impossible cet été de trouver 1,3 milliard d'euros pour financer le revenu de solidarité active (RSA) de Martin Hirsch.
A ce détail près que lorsque les spéculateurs mondiaux ont fini, en septembre et octobre dernier, par scier l'énorme fausse branche sur laquelle ils étaient assis (sans compter les fraudes démasquées par la crise des liquidités, genre le scandale Madoff et ses 50 milliards de dollars envolés en fumée), le gouvernement de M Sarkozy (oh, comme les autres) a trouvé le moyen de débloquer (au moins virtuellement) des sommes faramineuses pour voler au secours des banques, des assurances, et des divers secteurs économiques.
La loi de Finances rectificative du 17 octobre prévoit ainsi jusqu'à 320 milliards d'euros de garantie des emprunts interbancaires, et jusqu'à 40 milliards d'euros de recapitalisation des établissements financiers.
Et le récent plan de relance annoncé le 4 décembre prévoit ainsi 26 milliards d'aide aux entreprises, à l'automobile, au bâtiment, ainsi que pour l'investissement public qui bénéficie tout à coup de financements tombés du ciel.
Mais la relance ne concerne apparemment pas la santé publique. Dans son discours d'Antony le 2 décembre, le président de la République proclamait
"Il faut que l’hôpital psychiatrique - allez, j’ose le mot - ait un patron, et un seul, qui ait le pouvoir de dire oui, de décider et d’agir."
Le Directeur, le "patron", a généralement pour mission de diminuer les lits, de réduire le personnel, et de faire sous-traiter au maximum toutes les activités de l'hôpital public par des structures privées ou associatives. L'éternelle confusion entre la rationalisation et le rationnement. Dans l'hôpital où je travaille, pour prendre un exemple au hasard, le Directeur est parvenu à se mettre à dos par son absence de dialogue l'ensemble des personnels de l'établissement, des techniciens aux praticiens.
L'enfermement de la psychiatrie dans un discours sécuritaire par le chef de l'État a suscité des protestations très fermes de l'ensemble des soignants. Les syndicats psychiatriques ont immédiatement réagi, une pétition générale a été lancée à l'initiative d'un collectif de soignants, les réactions se sont poursuivies, une pétition de professionnels de la santé a été lancée par un syndicat de psychiatres, et le 21 décembre dernier les quatre syndicats de psychiatres publics ont signé un communiqué commun dénonçant sans ambiguité le discours réducteur de M Sarkozy.
En conclusion :
Il est évident que les victimes doivent faire l'objet d'une attention particulière, personne ne le contestera, d'autant que chacun d'entre nous est une victime en puissance.
Les mauvais esprits pourront cependant estimer que, sous la présidence de M Sarkozy :
- le remue-ménage fait autour des victimes d'atteintes à la personne humaine permet de laisser dans l'ombre les victimes de la délinquance en col blanc, des victimes des licenciements destinés à faire grimper un titre en bourse, des victimes des spéculateurs financiers (bien sûr, M Sarkozy y a été de sa réaction indignée au plus fort de la crise financière, mais il était un peu tard)...
- le souci des victimes peut être prétexte à des dérives de la prévention secondaire (dépistage précoce des sujets à risque de déviance) et tertiaire (prévention des récidives de comportements déviants), avec risque de ce qu'il est convenu d'appeler un État policier.
Je sais, tout ça fait un peu gauchiste, c'est l'effet Sarko, merci au Président de me permettre un rajeunissement.
Le rôle de l'État n'est en tout cas certainement pas de mettre de l'huile sur le feu à chaque fait divers, mais au contraire d'assurer l'équilibre entre :
- D'une part la déresponsabilisation systématique du coupable dès lors qu'il est peu ou prou institutionnel, système où la victime lambda, hors les infractions crapuleuses individuelles, est renvoyée à sa misère (modèle des Etats totalitaires à la chinoise).
- D'autre part la déresponsabilisation systématique de la victime, système où le citoyen infantilisé va réclamer pour tout accident, outre des dédommagements légitimes, la désignation de responsables et de coupables, et la mise en oeuvre d'actions administratives, judiciaires ou politiques. Le risque zéro n'existe pas, malgré la dérive contemporaine des États occidentaux, permise par le système judiciaire dans des pays comme les États-Unis, ou par une volonté politique suspecte dans des pays comme la France, et partout appuyée par de trop nombreux médias.
Comment ça, j'ai été trop long ?